Le Clair de Lune
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Le Clair de Lune

Chroniques de l'ordre du Clair de Lune, sur le jeu World of Warcraft, serveur Kirin Tor (EU)
 
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 "Sur la lame brisée, la lune brille."

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Keldara Doucefeuille

Keldara Doucefeuille

Messages : 42
Date d'inscription : 26/05/2016

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MessageSujet: "Sur la lame brisée, la lune brille."   "Sur la lame brisée, la lune brille." EmptyVen 27 Jan - 0:45

De l'émerveillement naît l'horreur

"Sur la lame brisée, la lune brille." 15774810

Le son d’une douce mélodie, le tintement d’un deuil glacial égal à une lame, caressant nos oreilles de bénignité. Un tel contraste ne pouvait s’admirer qu’au sein de nos regards, maintenant emprunt à cette mélancolie. Les astres incarnaient désormais ce si précieux éclat céleste, brillant dans la mémoire et l’œil de chacun des Kal’doreis. L’arrondi de facture elfique que nous protégions retenait nos corps immobiles et dressés, la tête levée vers la voûte étoilée.
Un hymne s’éleva, élaboré des voix de nos prêtresses tout d’abord, puis de chaque défenseurs du Temple ensuite. Une composition onirique captivante témoignant de l’union d’un peuple, à travers le temps et les âges, à travers les guerres et les trêves, à travers le prestige et la maladie.

Zin'azshari
Quel'dorei
Nordrassil
Elune adore
Elune adore

Nordrassil
Elune
Zin'azshari
Zin'azshari
Adore

Une harmonie parfaite des différents chœurs, de la faune et de la flore. Un chant sacré destiné à nos Dieux vénérés. Ce Temple à la gloire d’Elune, dressé fièrement depuis des générations, faisait retentir nos voix dans la nuit. La Prima donna, notre dirigeante, riva ses yeux argentés vers les cieux avant de fermer ses paupières lourdes de souffrance.
La somptuosité de cette scintillation nous éblouit alors pour nous abandonner à la matérialité, aussi cruelle soit-elle.
L’apothéose honorifique s’estompa paisiblement pour faire place au calme de la forêt avoisinante. L’eau près du temple s’écoulait tranquillement. Elle fuyait ces terres pour se libérer plus loin dans une symphonie ignorant tout de l’horreur que vivaient ceux qui s’y ressourçaient. Malgré ce pénible sacrifice, tous se reprirent amèrement à leurs obligations.
Le lieu de culte avait été défendu, mais à quel prix ?

Une grande préoccupation au sujet du cauchemar s’était répandue. La maladie restait rare dans nos rangs, mais la folie guettait n’importe qui aurait l’audace d’une revanche.

Certains cas avaient pourtant été observés chez quelques-unes de nos consœurs, un état notable de folie croissante. Tout d’abord une aura de haine et de vengeance se faisait sentir. Nous pouvons la définir avec clarté car c’est d’un apprentissage conséquent, d’une fondation importante, que porte la base qui nous enseigne la raisonnabilité et la responsabilité. Cet aspect-là de la maladie était facilement discernable, mais personne ne pouvait se fier à cet unique critère, cela aurait été injuste et impitoyable de ne faire la différence entre un sentiment passager et une manifestation réelle.
La suite récurrente dans la plupart de mes observations est le doute et la surestimation de sa valeur. Cet état d’esprit rongeait nos camarades de l’intérieur, cela s’apparenterait presque à un cercle vicieux dans lequel se plongeait la victime.
Les prêtresses passaient une grande partie de leur temps à surveiller notre division, celle qui se trouvait au plus proche du terrain. Sûrement pour éviter tout risque de prolifération.

Prêtresse du Temple de la Lune :
« La même étoile s’inscrit au-dessus de nos têtes, elle éclaire nos yeux de lucidité. Il ne s’agit point de dénoncer, ni même de renoncer. La guerrière nocturne veille sur vous, elfes de la nuit. Mais ce qui nous guette dans l’ombre ne saura attendre. Vos esprits se doivent de comprendre le sérieux de la situation. »

La prêtresse d’Elune qui s’occupait de nous était connue de notre unité, maintenant modestement composée. Iliana Arquelune se tenait droite, nous toisant du haut de sa vénérable stature. Sa chevelure chutait sur ses épaules, rappelant la neige du berceau, avant de s’emmêler finement au niveau de son bassin. Les traits de son visage paraissaient durs, mais son expression était inlassable.
Tout était dans la finesse de ses paroles, rassurantes et préventives à la fois. Sa voix ne faisait qu’accentuer l’aspect maternel qu’elle nous offrait.

« Vous cernez avec facilité le changement psychologique. Vos formations en tant que guerrières ont été une modeste réussite, le sacrifice pour notre garante, la plus immense des volontés. »

Sa voix, douce mais stricte, suscitait le respect. Elle nous plaquait, puis nous berçait. Le silence s’était installé à travers les rangs.

« Cela se passe dans un éphémère laps de temps. Ce sont les réactions caractérielles observées peu de temps avant que l’enfant des étoiles ne sombre pleinement dans la fièvre de la démence. »

Un autre elfe se tenait à ses côtés. Il faisait part à certaines décisions stratégiques du Temple. Il était certes charismatique, mais je n’avais guère aimé sa façon de traiter avec les lignes du front.

Astry Branchetombée
« Le cauchemar est affamé. Il dévore de l’intérieur. Il submerge les pensées aussi facilement qu’il se propage dans le monde.
Les esprits sont inévitablement engloutis dans les ombres et tout espoir s’évanouit.
C’est terrible… et magnifique… »


Lança-t-il à l’unité pour compléter les mots de la prêtresse. Celle-ci le coupa dans sa lancée pour continuer d’un ton plus sérieux, allant droit au but.

« … Physiquement, l’épiderme perd de sa teinte, elle devient même pâle, voir grisâtre chez certains. On peut aussi faire face à des cas d’émaciation cadavéreuse qui déforme les corps, mais avec vos cuirasses ce changement n’est que peu discerné. La peau est par endroit écorchée voir décomposée. Ceci est un point de non-retour, où la propagation est trop avancée pour pouvoir sauver l’affecté. L’on observe donc une dégradation physique et une agressivité progressive … »

La désolation qui nous touchait était autrement plus forte que l’anxiété et l’angoisse provoquée par quelque chose que nous ne pouvions combattre. Le calme parmi nous resta absolu jusqu’à la fin du discours.

Un ou deux jours après, les préparatifs pour notre départ à Suramar commençaient à s’organiser. Chacun voyait sa tâche assignée tandis que notre unité se chargeait de l’état et du rassemblement des lames et armures lourdes.

Prendre soin de son armure était chose importante, la saleté rouille vite et la protection devient mortelle. Comme à son habitude, Keldara ponçait à l’aide de grammage et de paille de fer, de cire d’abeille et d’huile de coude les parties importantes de sa plaque. Comme à son habitude, elle laissait un petit air chantonné s’échapper de sa bouche.

« Qu’est-ce ? »

Lui demanda l’une de ses sœurs d’armes.

« C’est une histoire que mère me chantait, parfois. Elle est tirée d’un conte connu des elfes sylvestres, Vieille-serre. »

Dit-elle d’un air nostalgique, les oreilles bercées par sa propre chanson qu’elle continue de conter au sein de sa mémoire.




Descente vers la folie

"Sur la lame brisée, la lune brille." Eke5d812

La forêt était sombre, beaucoup trop sombre pour l’elfe. Que faire dans une telle situation ? Son visage se crispe lorsqu’elle tente d’appeler à l’aide, sa voix ne porte plus que des sanglots et une respiration irrégulière. Ses yeux se plissent et soudain, dans un craquement, ses muscles lâchent pour la guider vers son destin. Ses yeux se ferment, la lueur disparaît dans cette dernière larme. Les feuilles ne pourront plus amortir le choc de cette erreur, elle le savait, elle l’acceptait enfin. Dans une clameur bruyante, une maudite cacophonie, le fracas de l’armure. Dans une fine résonance, la forêt se tue pour accepter ce répit.

« Comment peut-on en arrivé là ? »

« Elle ne pouvait pas tomber plus bas. »

C’était une jeune sentinelle, comme il y en a tant d’autres. Sans histoire dira-t-on, dont la hantise était de devenir un boulet pour ses compagnons de route. Elle était jeune et pourtant, elle semblait avoir connu l’horreur. Son corps pâle et immobile était allongé là.

« De la famille ? »

« Un père seulement. Il ne sait rien. »

« Mieux vaut taire cela pour le moment. »

__________________________________

- Quelques heures avant.

Le temple était maintenant en sécurité, un soupir de soulagement souffla d’entre ses lèvres abîmées par l’angoisse. Cette victoire ne se faisait pas lire sur le visage de Keldara, les yeux cernés, le visage sale et les cheveux en bataille. La fatigue lui arracha ses sourires et sa force. Les créatures du Cauchemars avait été repoussé dans un élan de courage, la situation s’était arrangée avec quelques pertes.

« Doucefeuille ? »

Keldara Doucefeuille se retourna pour faire face à l’une de ses consœurs, un peu plus âgée et endurante qu’elle.
L’elfe, souriante, lui adressa un bref signe de main lui demandant d’approcher, ce qu’elle fit. Elle se rappela alors, c’était donc elle, la sœur ainée. Un violent souvenir jaillit dans son esprit, son expression se fondit, l’angoisse revint aussi rapidement qu’elle était partie.
L’elfe à la chevelure violette avait bataillé avec sa plus jeune sœur à Sombrivage, lorsqu’une majorité de sentinelles d’Orneval avait été appelé en renfort pour déloger les trolls de la région. Le clan Briselance qui avait pris part à l’effort de guerre en Orneval avait été sévèrement puni. Leur existence prit fin.

« Vous êtes... la sœur de Neladhiel ? »

Elle hochera simplement la tête.

« Je… je dois prendre congés, veuillez m’excuser. »

Elle l’attrapa instantanément par le bras pour l’empêcher de s’enfuir.
Keldara se crispa et se retourna pour s’excuser encore, n’étant visiblement pas en position de désobéir aux ordres d’une aînée.

« Allons faire une ronde autour du Temple avant notre départ. »

Avancera-t-elle sèchement, lâchant son bras, sachant très bien que son autorité ne sera pas discutée.
Les minutes passèrent, puis les heures. Les deux elfes s’engouffrèrent dans les bois de Val’sharah. Le silence devenait pesant, seul le bruissement des feuilles se faisait entendre. La jeune sentinelle, gênée de ce silence, se raclera le plus discrètement possible la gorge.

« Elle est morte, c’est de ta faute. »

Lancera-t-elle froidement, comme si cette phrase avait été préparée depuis le début. Comme si tout avait été prémédité.

« Ce n’est pas- »
« Tu l’as tué. »
La coupera-t-elle.
Keldara se figea, sa consœur s’arrêta et se retourna pour lui faire face. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû la suivre, on l’avait prévenu.

« Tu subiras le même sort que ma sœur défunte, tu disparaîtras, comme elle. Rien ne sera dit à ton sujet, les funérailles ne te seront pas accordées. »

Son regard la transperça, elle ne pouvait plus bouger. Son esprit se raidit face à cette menace. Sa respiration se faisait de plus en plus courte.

« Ce n’est pas de ma faute, je … »

Elle s’arrêta soudainement.
Le craquement du bois se fit reconnaître, puis le bruit du bois qui glisse sur la poignée fit comprendre à l’elfe, qui releva instantanément la tête, qu’elle était l’objectif du deuil. Son arc était tendu et dirigé vers Keldara.
« Court » Fut le dernier mot qu’elle put entendre avant de se retourner rapidement pour fuir à travers les branchages et les buissons. C’était si inattendu de la part de sa consœur. Aucun signe aussi bien physique que mentale ne désignait une possible folie.

Keldara commençait à prendre assez d’avance, avant que ses oreilles à l’ouïe fine n’entendent une flèche filer vers elle, giflant l’air de sa cruauté. Elle se logea dans le haut de sa cuisse, transperçant son armure déjà bien amochée.
Elle tomba alors sous la douleur, agonisant. Ayant conscience de sa situation déplorable, elle arracha le morceau de bois qui dépassait de sa jambe pour se relever et continuer son périple mortel à travers le tapis feuillus. Sa course beaucoup plus lente dorénavant laissa son bourreau se rapprocher doucement et réduire l’écart entre elle et lui.
Keldara traîna sa jambe, s’appuyant aux arbres et autres pour rester debout, lorsqu’une seconde flèche se décocha.
Elle était dans une impasse, et ce n’était pas une tournure stylistique. Elle se pencha juste assez pour en déduire que la chute sera fatale, elle n’eut pas d’autres choix.
La deuxième flèche écorcha la peau de son flan et en arracha un morceau mais ne se planta pas dans la chair, l’elfe prit son courage à deux mains et agrippa son glaive lunaire. Il n’y avait plus aucune issu possible, le vide la séparait maintenant du reste du chemin. Elle fit volte-face pour affronter la suite du déroulement.
L’archère laissa son arc pour attraper son glaive, les yeux enivrés d’une lueur de vengeance.

« Tu n’as aucune chance. »

Elle s’élança vers la jeune sentinelle pour donner le coup fatal, profitant de sa faible mobilité. Elle lui asséna un coup frontal accompagné de tout son élan.
Son style de combat était comblé d’animosité. La haine que dégageait cette elfe frappa de plein fouet le fer de Keldara, forçant sa défense. Les deux elfes se fixèrent à cet instant.

« Je ne l’ai pas tué ! »

Cria-t-elle, perdant de sa concentration et permettant à son adversaire de glisser sa lame sur le côté pour la lui planter dans l’épaule. Elle en profita aussi pour la faire basculer en arrière d’un coup de coude brusque au thorax.
La situation n’était plus en sa faveur, l’elfe tomba en arrière sur les feuilles mortes, tenant son épaule qui la faisait atrocement souffrir avec une main.

La sœur aînée de Neladhiel regarda sa victime agonisée tout en la menaçant avec son arme.

« Tu pensais mourir dignement sur le champ de bataille ? Quel gâchis… »

Keldara serra son glaive de sa main libre et tenta de prendre de l’élan pour la frapper et se dégager de cette impasse, en vain. Sa consœur la désarma plus rapidement qu’elle ne put agir, écrasant sa main avec sa botte ferrée.
La tortionnaire se pencha au niveau de l’elfe, la plaqua au sol avec une main pour l’immobiliser totalement. Elle l’observa quelques secondes avant de lui arracher son tabard.

« Tu n’auras plus besoin de ça. »

Elle le jeta dans le vide derrière elle.

« N’as-tu pas honte de porter cette armure ? »

Elle lui arracha ses gants et la protection de ses bras. Lorsqu’elle commençait à lui ôter sa couronne, Keldara lui cracha au visage. Son adversaire ne se fit pas prier plus longtemps et attrapa son glaive pour le placer au-dessus  de son avant-bras.

« Sais-tu à quel point elle a souffert ? »

Elle rapprochait doucement la lame près de sa chair cicatrisée. La sentinelle sentit le métal froid transpercer sa peau, elle sentit ensuite son sang chaud couler le long de son épiderme.
Avant qu’elle n’atteigne le muscle, l’elfe, poussée par la douleur et l’adrénaline, projeta sa main libre contre son assassin pour se défaire de son influence.

Elle est folle, ça ne fait aucun doute.

Son adversaire tomba à la renverse, surprise par cet élan.
Keldara lui asséna un sauvage coup de coude à la verticale en prenant de l’élan vers le haut. Puis, la poussa sur le côté, ce qui lui permit de se mettre péniblement sur ses genoux et reprendre son glaive.

Je ne mourrais pas ici …

Tandis que sa rivale se remettait de cette réaction inattendue en toussant, Keldara se jeta sur elle pour lui planter à plusieurs reprises l’une des dents de son glaive au torse. Deux ou trois coups pas plus, avant que la riposte ne devienne évidente. Elle se prit finalement un coup de poing suffisamment puissant pour la dérouter. Cet instant de faiblesse n’était clairement pas en sa faveur. Sa meurtrière mordu à pleine dent sa gorge qui n’était protégée que de son médaillon de sentinelle, arrachant la chair au passage, resserrant son emprise sur cette fragilité jusqu’alors épargnée de tout.
La jeune sentinelle poussa un crie rauque et faible avant d’attraper la tête de son adversaire pour la repousser. Elle analysa rapidement la situation avant de cogner violemment ce qu’elle tenait entre ses mains sur le sol. La frénésie s’emparait d’elle, la volonté de survivre était plus forte que tout.

Survivre …

Elle s’arrêta pour contempler avec effroi un corps livide, immobile, juste devant elle. Elle se laissa tomber sur le côté, exténuée, submergé par ces sentiments et cette torpeur de plus en plus présente. Ses doigts survolaient la surface recouverte de mousse verte et autres plantes, avant de la laisser s’aplatir de tout son long. Son regard était vide, elle se laissa reposer quelques instants.
Séance tenante, l’elfe sentit une douleur intense à l’arrière du crâne, comme si sa nuque était la lame brûlante qu’un forgeron travaillait, mais cela ne dura qu’une seconde. Sa vision devint noire, elle ne devinait plus les formes, ne sentait plus l’odeur de la terre, n’entendait plus le bruit de l’eau qui s’épanchait.

C’est trop tôt …
S’en est fini de moi.

Une ultime larme coula sur la joue mauve de la jeune elfe. Son visage, inanimé, offrait une expression innocente, un demi-sourire sur ses lèvres.

Cet endroit ressemble au Temple de Darnassus. L’elfe ne se souvient pourtant pas être partie de Val’sharah. Mais de quoi se réveillait-elle ? Elle regarde, hagarde, une atèle à sa jambe droite, un bandage fin au cou, le bras enveloppé dans du lin. Une prêtresse lui pose des questions sur son état, mais tout ce qu’elle entend est bien trop lointain pour en tirer quelque chose de net. Soudain, un supplice au niveau du crâne. Elle se rallonge aussitôt, désemparée et ne se rappelant rien des derniers événements.

L’elfe ne se le remémorera plus jamais, mais elle savait pertinemment que sa conscience devenait lourde de sens.

"Sur la lame brisée, la lune brille." 12962110


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